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Human rights watchdog Amnesty International has lashed out at European governments for last week’s drowning of some 200 migrants in the Mediterranean saying their current strategy of keeping migrants out of Europe is not working.
In a statement responding to reports that more than 200 people may have drowned off the coast of Libya, Gauri Van Gulik, Amnesty International’s Deputy Europe Director, said: “The latest tragedy on this deadly crossing highlights the shameful failure of European governments to address the global refugee crisis. It is clear that putting up walls and fences is not deterring desperate people from trying to reach safety – it is simply putting more lives in peril and filling the pockets of smugglers.
She said refugees and migrants faced horrific human rights abuses in Libya, but European governments continued to prioritise keeping them out of Europe at all costs.
Van Gulik said the recent announcement of measures to cooperate with the Libyan coastguard, which returned the people it intercepted to Libya where they could be tortured and raped and subjected to horrific conditions in detention centres, was the latest example of their “hopelessly blinkered approach”.
She said as well as stepping up their own search and rescue measures, European leaders could help save lives at sea by offering people safe and legal routes to Europe, and by supporting measures to protect the human rights of refugees and migrants inside Libya.
She asked: How high must the body count get before European governments accept that their current strategy isn’t working?”
Photo credit: Amnesty International
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Le défenseur des droits de l’homme Amnesty International a critiqué les gouvernements européens pour la noyade de la semaine dernière de quelque 200 migrants dans la Méditerranée en précisant que leur stratégie actuelle de maintenir les migrants hors de l’Europe ne marche pas.
Dans une déclaration en réponse aux rapports que plus de 200 personnes se sont peut-être noyées au large de la côte de la Libye, Gauri Van Gulik, vice-directeur de Amnesty International Europe, a déclaré : “La dernière tragédie sur ce passage mortel met en lumière l’échec honteux des gouvernements européens à résoudre la crise des réfugiés. Il est clair que construire des murs et des barrières ne suffit pas à dissuader des gens désespérés qui veulent se mettre en sécurité – cela met simplement plus de vies en danger et remplit les poches des passeurs.
Elle a déclaré que les réfugiés et les migrants font face à d’horribles violations des droits de l’homme en Libye, mais les gouvernements européens préférent les garder hors de l’Europe à tout prix.
Van Gulik a déclaré que la récente annonce de mesures visant à coopérer avec les garde-côtes libyens, qui ont renvoyé des gens interceptés en Libye où ils pourraient être torturés et violés et soumis à des conditions horribles dans les centres de détention, a été l’exemple le plus récent de leur « approche désespérément bornée ».
Elle dit ainsi qu’avec le renforcement de leurs propres mesures de recherche et de sauvetage, les dirigeants européens pourraient aider à sauver des vies en mer en offrant aux gens des routes sûres et légales pour l’Europe, et en soutenant les mesures de protection des droits de l’homme des réfugiés et des migrants à l’intérieur de la Libye.
Elle a demandé : Comment de morts doit-on compter pour que les gouvernements européens acceptent que leur stratégie actuelle ne marche pas ?”
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Source PANA
