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“Africa will develop on its own terms, not based on the benevolence of others. And that is the only way we can make development faster and driven by our own needs – with a deep sense of urgency and responsibility,” the President of the African Development Bank (AfDB) Group, Dr. Akinwumi Adesina, indicated while delivering the keynote address on Monday as part of a week-long conference on emerging markets, organized by the Ivorian Government.
Adesina said he would rather talk about Africa’s promise to transform itself within the next 10 years, the span of the Bank’s High 5 development priorities – Light up and power Africa, Feed Africa, Industrialize Africa, Integrate Africa and Improve the quality of life for the people of Africa – rather than imagining the continent in 40 years’ time.
“Some 40 years from now, the world will be totally different,” he said, noting that “the future of Africa keeps getting postponed. It used to be 2020, now it’s 2063. I’m going to talk about Africa’s promise to transform itself within the next 10 years, the span of the High 5s.”
He noted that Africa cannot continue to develop in the dark. “Africans are tired of being in the dark. And very little business, education, healthcare or entertainment can be done without some form of power. Some 645 million people in Africa do not have access to electricity. Power must be at the top of everyone’s to-do list,” Adesina said.
To solve this, he said, “the Bank Group has committed to invest US$12 billion over the next five years in Africa’s power sector.
“We expect to leverage another US$ 45- US$ 50 billion in co-financing for energy projects in the region during the same period.
The future is now. The future is already with us. Africa is there to be built today. But none of this can happen without political stability, peaceful and stable communities.”
The continent also needs to unlock its huge agriculture potentials and prioritize industrialization, he said, adding that there is need for governments to take big steps in the years to come. “The last 40 years showed that Africa could not feed itself. The next 40 will show that it can, and that it will. For it will have become the world’s powerhouse in food production and processing.”
For it to be able to feed its own 2 billion people, as well as the other 7 billion on the planet, Adesina said, there is need for bold actions in the next 10 years.
To help make this happen, the Bank has made it a commitment to make of agriculture and agro-industrialization a factor of the continent’s transformation, by helping it get to the top of agriculture value chains.
The Bank President expressed the need for preparing the continent’s youth population for the jobs of the future with emphasis on digital literacy, computer science, engineering, material sciences and biotechnology.
“These would form the core of efforts to push the continent’s industrialization,” Adesina observed, noting that “The Bank’s ambition is to help double the industrial GDP of African economies to US$1.72 trillion by 2025, over 30% of overall GDP.”
Adesina observed “our choices, the political will that our governments can affirm, the leadership we will be able to show to make the right choices will determine, what is reserved for each of the countries of our continent.
“But, let’s not think of 40 years from now. Let’s think of Africa in 10 years, for it has waited for far too long.”
Participants in the meeting included Côte d’Ivoire’s Minister of Planning and Development, Nialé Kaba; Benin’s Minister of Planning and Development, Abdoulaye Bio Tchané; Former IMF Director General, Michel Camdessus; Governor of the Central Bank for West African States, Koné Tiemoko Meyliet; Emerging Markets Forum CEO, Harinder Kohli, among others.
More than 300 participants from around the world, including corporate executives, government officials, financial decision-makers and some of the most influential private and public representatives on the African continent were at the conference.
Photo credit: AfDB
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“L’Afrique se développera selon ses propres termes et non selon la bienveillance d’autrui. Et c’est le seul moyen de rendre le développement plus rapide et determiné par nos propres besoins – avec un profond sentiment d’urgence et de responsabilité, a indiqué le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr. Akinwumi Adesina, dans un discours lundi dans le cadre d’une conférence longue d’une semaine sur les marchés émergents, organisé par le gouvernement ivoirien.
Adesina a déclaré qu’il préfère parler de l’Afrique se transformant au cours des 10 prochaines années, la portée des 5 priorités de développement de la banque – Eclairer et Electrifier l’Afrique,
Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie de la population de l’Afrique – plutôt que d’imaginer le continent dans 40 ans.
“Dans 40 ans, le monde sera totalement différent”, a-t-il déclaré notant que “l’avenir de l’Afrique continue d’être reporté. C’était 2020, maintenant c’est 2063. Je vais vous parler de l’Afrique se transformant dans les 10 prochaines années, la portée des 5.”
Il a noté que l’Afrique ne peut pas continuer à se développer dans l’obscurité. “Les Africains en ont assez d’être dans le noir. Et très peu de business, d’éducation, de santé ou de divertissement peut se faire sans une certaine forme d’électricité. Quelque 645 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité. L’électrification doit être une priorité,” a déclaré Adesina.
Pour résoudre cela, il a déclaré que la Banque s’est engagée à investir 12 milliards de dollars US dans le secteur de l’électricité en Afrique au cours des cinq prochaines années.
“Nous espérons recevoir US$ 45-50 milliards de dollars en co-financement pour les projets dans la région au cours de la même période.
L’avenir, c’est maintenant. L’avenir est déjà avec nous. L’Afrique est là pour être construite aujourd’hui. Mais rien de tout cela ne peut se faire sans la stabilité politique, la paix et la stabilité des collectivités.”
Le continent a aussi besoin de débloquer son énorme potentiel dans l’agriculture et donner la priorité à l’industrialisation, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est nécessaire pour les gouvernements de faire des efforts importants dans les années à venir. “Les 40 dernières années ont montré que l’Afrique ne pouvait pas se nourrir elle-même. Les prochaines 40 ans indiquent qu’elle peut, et qu’elle le fera. Elle deviendra aura le moteur en monde en production et en transformation des aliments.”
Pour qu’elle soit en mesure de nourrir ses propres 2 milliards d’habitants, ainsi que les autres 7 milliards sur la planète, Adesina a déclaré, qu’il y a nécessité de prendre des mesures audacieuses dans les 10 prochaines années.
Pour y parvenir, la Banque a pris l’engagement de faire de l’agriculture et l’agro-industrialisation un facteur de la transformation du continent, en l’aidant à atteindre le sommet des chaînes de valeur en agriculture.
Le président de la banque a exprimé la nécessité de préparer les jeunes du continent pour les emplois de l’avenir en mettant l’accent sur l’alphabétisation numérique, l’informatique, l’ingénierie, la science des matériaux et la biotechnologie.
“Ces emplois formeront le noyau d’efforts permettant de pousser l’industrialisation du continent”, a observé, Adesina notant que “la Banque a pour ambition d’aider à doubler le PIB industriel des économies africaines à 1,72 billions de dollars en 2025, plus de 30 % du PIB global.”
Adesina a observé “nos choix, la volonté politique de nos gouvernements, le leadership que nous serons en mesure de montrer pour faire les bons choix déterminera, ce qui est réservé à chacun des pays de notre continent.
“Mais, ne pensons pas d’ici 40 ans. Pensons à l’Afrique dans 10 ans, car elle a attendu trop longtemps.”
Les participants à la réunion incluent le ministre de la planification et du développement de la Côte d’Ivoire, Nialé Kaba ; le ministre de la planification et du développement du Bénin, Abdoulaye Bio Tchané ; l’ancien directeur général du FMI, Michel Camdessus ; le gouverneur de la banque centrale del’Afrique de l’Ouest, Koné Tiemoko Meyliet ; le PDG du forum des marchés émergents Harinder Kohli, entre autres.
Plus de 300 participants venus du monde entier, y compris des cadres, des fonctionnaires, des décideurs financiers et certains des représentants privés et publics plus influents sur le continent africain ont assisté à la conférence.
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Source PANA