Carlos Lopes, le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a démissionné après avoir servi pendant quatre ans à la tête de l’organisation chargée de promouvoir le développement économique en Afrique, a déclaré son bureau la semaine dernière.
Lopes quitte l’organisation après quatre années d’occupation à la tête de l’institution chargée de la promotion du développement économique et social de l’Afrique, la promotion de l’intégration intra régionale et la promotion de la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
Champion de la transformation structurelle de l’Afrique par l’industrialisation, M. Lopes a vaillamment milité avec des pays Africains. Il a transformé le rôle de la CEA en vue de devenir un Think Tank de référence avec l’absorption de produits de la CEA par les États Membres pour la formulation de l’augmentation exponentielle.
Toutefois, le Secrétaire Exécutif de la CEA de l’ONU a fait face à une rébellion sans précédent du personnel après l’ouverture d’une série de changements au niveau supérieur, qui a laissé d’anciens hauts fonctionnaires sans responsabilités clés.
Il a ensuite été accusé de chanter des platitudes pour les dirigeants Africains, tout en ignorant les efforts visant à changer les structures de gouvernance politique et économique en Afrique.
De nombreuses lettres ont été écrites à l’attention du Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-Moon, pour lui demander son action contre la dissolution des services clés à la CEA.
Il s’agit notamment de la dissolution des services de la science et de la technologie de l’ECA, les TIC et la gouvernance, dont les opposants ont montré que la CEA s’est de plus en plus mal préparée à faire face aux défis auxquels est confrontée l’Afrique.
Le Secrétaire Exécutif était fermement contre la perte de milliards de dollars due à la mauvaise négociation de contrats, des réformes fiscales paresseuses ou des flux financiers illicites d’un montant de 50 milliards de dollars à cause de mauvais prix et d’une évasion fiscale de sociétés étrangères.
La CEA et l’Union Africaine lui ont fait honneur pour avoir engagé l’appel mondial pour l’annulation de la dette des pays touchés par le virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Lopes a également dirigé une équipe qui a démontré que l’impact économique des projections sur l’Afrique a été fortement exagéré et fait partie d’un récit négatif.
Au cours de son mandat, Lopes a informé les dirigeants Africains sur la façon de financer les économies à partir de leurs ressources nationales.
L’une de ses principales réalisations avec la CEA a été son rôle d’assurer la nécessité d’améliorer les données et statistiques pour la prise de décisions éclairées sur le continent.
À cet égard, il a remis en place les bureaux sous régionaux de la CEA en centres de données sous régionaux pour la collecte et la compilation des données sur les nouveaux enjeux d’intérêt pour la transformation de l’Afrique, y compris des profils de pays et un flash statistique Africain, et la proposition d’un consensus des données d’Afrique et une plate-forme d’informations statistiques.
Cette initiative, cependant, a mené son équipe d’opposants à remettre en cause le leadership de Lopes. Des plaintes contre lui ont été déposées au tribunal des Nations Unies.
En dépit de la rébellion du personnel interne, le mandat de Lopes a été également marqué par des points forts, notamment la CEA hébergeant des grands rassemblements comprenant de nombreux Chefs d’État et des dirigeants du secteur privé et du milieu universitaire.
« Il a été champion de négociations Africaines plus actives sur le commerce pour le changement climatique. M. Lopes a déclaré qu’il avait aimé travailler à la CEA et apporter une contribution positive aux efforts du continent pour approfondir sa transformation », a déclaré la CEA dans un communiqué.
« J’ai apprécié mon séjour à la CEA, » a-t-il déclaré Jeudi aux employés de la CEA. « Mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin. Je chérirai toujours le temps que nous avons partagé ensemble, en collaboration avec les experts de la CEA dans l’élaboration de stratégies visant à aider le continent à s’industrialiser, favoriser les échanges intra régionaux d’intégration et de commerce. »
Ressortissant de la Guinée-Bissau, M. Lopes a été nommé par le Secrétaire Général Ban Ki-Moon en Septembre 2012 en tant que huitième Secrétaire Exécutif de la CEA au niveau du Sous-Secrétaire Général des Nations Unies.
Il a auparavant été Directeur Exécutif de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) à Genève et Directeur de l’École des Cadres du Système des Nations Unies à Turin au niveau de Secrétaire Général Assistant de Mars 2007 à Août 2012.
Avant cela, M. Lopes a été le Secrétaire Général Assistant des Nations Unies et Directeur des Affaires Politiques du Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, au cours de la période 2005 à 2007.
Source PANA
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